Notre communauté

Abbatiale solignac 2
Abbaye bénédictine

La communauté
de Solignac

En 2021, les moines de l’abbaye Saint Joseph de Clairval (diocèse de Dijon) ont fondé une nouvelle communauté en reprenant les bâtiments de l’ancienne abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac dans le diocèse de Limoges.

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Un lieu rempli d'Histoire

L'abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul

L’abbaye de Solignac a été fondée par saint Éloi, futur évêque de Noyon qui demande au roi Dagobert Ier le village de Solemniacum, (la terre de Solignac) pour y fonder un monastère.

« Mon roi et maître, que ta bonté veuille m’accorder pour que je puisse y construire une échelle pour toi et pour moi, par laquelle nous mériterons de monter tous deux dans le royaume céleste ». L’acte de fondation de l’abbaye date du 22 novembre de la dixième année du roi Dagobert, soit en 638. L’acte de fondation est fait « en l’honneur des saints Pierre et Paul Apôtres, Pancrace et Denys Martyrs et leurs compagnons, des saints Martin, Médard, Rémi et Germain Confesseurs. »

Cette abbaye échappait à la juridiction de l’évêque, mais était soumise au Roi. L’acte donne aux religieux la propriété perpétuelle de l’abbaye s’ils suivent les règles de saint Benoît et saint Colomban.

Selon la légende, Saint Éloi serait monté sur un rocher sur les « hauteurs » de Solignac (ce rocher se nomme d’ailleurs le rocher Saint Éloi). De ce rocher, il aurait lancé un marteau. À l’endroit où le marteau serait tombé, il aurait fondé l’abbaye.

L’abbaye compte rapidement cent cinquante moines. Saint Ouen, ami de saint Éloi, dans le récit de sa Vie qu’il a composé, décrit un lieu « fertile et plaisant », « des vergers copieux et bien arrosés », « la proximité d’une belle rivière ». Il déclare pour le monastère : « j’y ai vu une si belle observance de la sainte Règle que la vie de ses moines est presque unique en son genre lorsqu’on la compare à celle des autres monastères de la Gaule ». L’abbaye de Solignac est alors un grand atelier d’orfèvrerie.

Entre le VIIIe siècle et le XIe siècle vont se succéder des troubles et des périodes de relèvement. Des invasions sarrasines vers 732-735, une incursion en 793 d’origine non précisée causant des dégâts nécessitant que Pépin le Bref, puis Charlemagne, accordent des privilèges. En 817, c’est Louis le Pieux qui accorde des privilèges pour reconstruire l’abbaye.

La première moitié du XIIIe siècle marque une insurrection des habitants car la bourgeoisie marchande ne voulait plus rendre de compte à l’abbé. La tour-porche est saisie par les habitants du village pendant les troubles de 1240-1246.

Ruinée par les guerres de Religion et les révoltes paysannes, l’abbaye se releva pendant la Contre-Réforme catholique, lorsque le 26 juin 1619, l’abbé commendataire Jean Jaubert de Barrault, évêque de Bazas, fit appel à six moines de la Congrégation de Saint-Maur qui restaurèrent la règle bénédictine.

En 1790, les quatorze moines que comptait encore l’abbaye furent jetés dehors par la Révolution française. L’abbatiale devint alors église paroissiale sous le vocable de Saint-Michel.

Sous l’Empire, l’abbaye devint un pensionnat de jeunes filles, puis elle abrita une fabrique de porcelaine jusqu’en 1930. De 1939 à 1945, les normaliens d’Obernai (Bas-Rhin) y trouvèrent refuge. Les oblats de Marie prirent possession des lieux en 1946, et les bâtiments devinrent séminaire, puis lieu de retraite.

La reprise de la vie contemplative

Une nouvelle fondation

À partir de novembre 2021, l’abbaye abrite à nouveau une vie monastique contemplative, avec l’installation à partir d’août du prieuré Saint-Joseph fondé par les moines bénédictins de l’abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d’Or).

« L’abbaye et son abbatiale vont ainsi renouer avec ce pour quoi elles ont été érigées et reprendre le fil de 1 150 ans de présence bénédictine. »

Travaux et projets envisagés
Après 20 ans d’inoccupation, l’ampleur des travaux à réaliser, pour les bénédictins, est importante: 10 000 m2 de surface développée, 6 hectares d’emprise foncière, 4 000 m2 de toiture, 250 fenêtres et des kilomètres de réseaux. Après les travaux nécessaires à l’installation des moines, le chantier le plus urgent est celui du porche Saint-Jean qui menaçait ruine et a été sécurisé dans l’hiver 2020-2021.

L’abbaye entre en chantier pour de longues années.
Nous avons donc besoin de vous !

 

Moines abbaye solignac
Avec l'aide de Dieu et la vôtre !

Nos projets

Restauration de la toiture de l’aile Est - 300 000€

Cette toiture a un besoin urgent de restauration. C’est dans ce bâtiment que seront installés le chapitre, la sacristie et la bibliothèque.

Hôtellerie monastique - 1.7m€

Un grand projet, lié au rayonnement spirituel du nouveau monastère, est celui de l’hôtellerie. Les monastères sont des lieux de prière et de silence. Depuis ses origines, l’Abbaye Saint-Joseph organise des Retraites pour faire participer les laïcs aux richesses de la vie contemplative. Ces retraites s’inspirent des Exercices Spirituels de saint Ignace.

Cuisine et Réfectoire - 1.3m€

Vétustes et délabrés, la cuisine et le réfectoire sont à refaire entièrement.

Un magasin et une brasserie

Dans le but de trouver des ressources pour la communauté, nous envisageons l’aménagement d’un magasin attenant à l’abbaye et la production d’une bière d’Abbaye.

2021

année de la fondation de la communauté

10

moines envoyés pour cette mission

250

fenêtres de l'abbaye à restaurer

18

euros pour faire célébrer une messe

abbaye bénédictine de Solignac

Une abbaye selon la règle de Saint Benoit

Une vie liturgique au centre de la vie du moine

Les horaires monastiques

abbaye bénédictine de Solignac

Exercices Spirituels de Saint Ignace

faire participer les laïcs aux richesses de la vie contemplative

Les retraites spirituelles

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